29/04/20 : Olaparib dans le traitement du cancer de la prostate métastatique résistant à la castration (PROfound trial) .
Etude : Etude de phase III randomisée qui a inclus des patients avec un cancer prostatique métastatique résistant à la castration en progression après une hormonothérapie de nouvelle génération (Enzalutamide ou Abiraterone).
Toutes les tumeurs présentaient une altération génétique qui a un rôle direct ou indirect dans les mécanismes de réparation de l’ADN de type « homologous recombination repair ». Les patients ont été répartis en deux cohort en fonction du type de l’anomalie génétique : (Cohort 1 (245 patients) : BRCA1, BRCA2 et ATM et Cohort 2 (142 patients), : BRIP1, BARD1, CDK12, CHEK1, CHEK2, FANCL, PALB2, PPP2R2A, RAD51B, RAD51C, RAD51D et RAD54L). Les patients ont été randomisés entre deux bras : Olaparib ou une hormonothérapie de nouvelle génération au choix du médecin en charge non reçue lors des lignes précédentes.
Résultats : Pour la cohort 1, La survie sans progression radiologique médiane était supérieure dans le groupe Olaparib (7.4 mois vs. 3.6 mois ; HR=0.34 ; p<0.001). Une supériorité en faveur de l’Olaparib a été également noté en terme de taux de réponse objective (33% vs. 2% ; p< 0.001) et en terme de temps jusqu’à progression douloureuse. Il n’a pas été noté de supériorité en terme de survie globale. Probablement, cela est dû à un cross over de 81% des patients du groupe hormonothérapie vers Olaparib au moment de la progression. Dans la population globale (cohort 1 + cohort 2) la survie sans progression radiologique était également supérieure chez les patient ayant reçu Olaparib.
Conclusion des investigateurs : Olaparib a démontré une supériorité chez les patients présentant un carcinome prostatique métastatique résistant à la castration avec une anomalie de réparation de l’ADN de type « homologous recombination repair » après progression sous une hormonothérapie de nouvelle génération.
